Cognac millésimé (déposé à l’O.R.E.C.O le 27 février 1992) provenant de vignes exposées aux embruns de l’océan Atlantique, travaillées par un jeune viticulteur situé sur la commune de St Pierre d’Oléron, sur l’Ile d’Oléron. Cette île bénéficie de l’influence du Golf Stream et profite d’un ensoleillement quasi méditerranéen. On y trouve des plantes peu présentes sur le littoral, comme le mimosa et les tamaris, lui conférant le surnom de « l’île aux herbes ». Pourtant, la production de Cognac y est déconsidérée et il ne reste aujourd’hui qu’environ 1 100 hectares de vignes destinées à la production de Cognac, c’est-à-dire quatre fois moins que dans les Borderies ! De 1936 à 1984, les distillateurs Oléanais furent même autorisés à utiliser des alambics à colonne ! Ce terroir n’en est pas moins exceptionnel pour les amateurs capables d’apprécier ces Cognacs maritimes issus de sols sableux. La récolte 1991 restera dans les annales comme « l’année de la gelée » avec une baisse en volume d’environ 70% comparée à la récolte 1990.
Notes de dégustation
Robe vieil or. Ce Cognac millésimé est une expression fabuleuse de ce terroir, avec ses arômes de côte sauvage, de plage ensoleillée et d’épices douces (crème solaire ?). Sans élégance particulière (« rustique mais avec une belle structure et une bonne attaque », écrit Andreas Larsson, meilleur sommelier du monde 2007), c’est un Cognac qui procure pourtant un certain plaisir : puissant, généreux, sauvage.
« Une belle initiation au plaisir des cognacs millésimés » L’Express Style, 2009.
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