La sélection

Un cru
un millésime
des hommes et des femmes

« La terre, le climat et les hommes, à travers leurs traditions et leurs histoires familiales, définissent le terroir d’un cognac. Chaque cognac GROSPERRIN se vit comme un témoignage, voire comme une révélation ».

Avec près de 4 300 exploitations, dont certaines très petites, le Cognac est riche d’une infinie diversité. Dans le détail, il n’y a pas de cru meilleur qu’un autre. Les Cognacs Grosperrin entretiennent des relations avec plus de 150 propriétaires dans les 6 crus de l’appellation.

Chaque cognac sélectionné est le fruit de la conjonction favorable de la terre, du climat, des hommes et de leurs traditions. Pour Grosperrin, la plus parfaite expression de ce terroir est une raison d’être.

Les crus

« Un Cognac Grosperrin exprimera toujours le meilleur de son cru, qu’il soit de Grande Champagne ou des Bois Ordinaires. Et l’un n’est pas supérieur à l’autre ».

La composition des sols influence la teneur en humidité, et la qualité des vins qui sont produits. Certains coteaux des Bons Bois ou des Bois Ordinaires donnent des cognacs remarquables grâce à une humidité modérée et régulière.

Les terres de Champagne et les terres de groie sont les plus répandues dans le vignoble de Cognac. Avec 70% à 50% de terre fine et 30% à 50% de petits fragments calcaires en superficie, les terres de groies constituent la majorité des Fins Bois. Les terres de Champagne, plus légères, se distinguent par un mélange friable de fragments calcaire en surface, et un sous-sol crayeux assez tendre, contenant parfois 75% de calcaire.

En plus de ces terres essentielles, on trouve aussi des sols argileux dans les « pays-bas », argilo-siliceux dans les Borderies, et sablonneux sur les îles.

Les millésimes

« Parce que le millésime est important à Cognac, seuls les meilleurs d’entre eux peuvent entrer dans la collection ».

La zone d’appellation s’étend de la façade atlantique aux limites de la Charente. Le climat y est doux et propice à la culture de la vigne, mais les nuances sont importantes d’un secteur à un autre.

Les millésimes froids, comme 1991, sont intéressants sur les îles, protégées du gel grâce à l’influence maritime. Les années plus chaudes, comme 1970, 1975 ou 2003, donnent de bons résultats sur les terres de Champagne, riches en calcaire.

Les hommes et les femmes

« L’aventure humaine à l’origine de chaque cognac lui confère son esprit. Associée au lieu et au millésime dont il est issu, cette émanation lui procure sa véritable singularité. Les Cognacs Grosperrin s’attachent à la révéler ».

La transmission familiale du savoir-faire fait que la culture de la vigne, la distillation et l’élevage sont traditionnellement pratiqués différemment selon les crus.

Par exemple, la surface moyenne des exploitations est de 5.8 hectares dans les Bois Ordinaires, où les viticulteurs sont parfois encore des ostréiculteurs, tournés vers la mer. Dans les Fins Bois et les Bons Bois, beaucoup de viticulteurs cultivent des céréales ou élèvent du bétail. En Grande Champagne, la surface moyenne dépasse les 25 hectares, et de nombreux viticulteurs se consacrent exclusivement à la culture de la vigne. Certaines formes d’alambics se rencontrent plus fréquemment dans certains crus.

Mais les hommes et les femmes qui ont produit ces cognacs les ont façonné autrement que par les seules conditions matérielles. Les Cognacs GROSPERRIN prennent soin de préserver cette part invisible qu’ils contiennent, mais qui est essentielle.